Le ministère de l’Économie et des Finances a récemment publié les dernières avancées du programme national visant à atténuer les effets de la sécheresse sur l’agriculture marocaine. Face aux conditions climatiques et hydriques difficiles qui persistent, ce programme soutient les chaînes de production affectées, tout en allouant des aides financières conséquentes.
Lors de la présentation des données aux députés du groupe du progrès et du socialisme, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2025, le ministère a annoncé des mesures temporaires. Par exemple, l’exonération des droits d’importation pour les moutons, effective du 19 octobre au 31 décembre 2024, a entraîné une baisse des recettes fiscales de 15,7 millions de dirhams et un coût pour le budget de l’État estimé à 1,6 million de dirhams en TVA.
Ce rapport détaille également le soutien financier direct destiné à l’importation de bovins et de moutons. Dans le contexte des saisons agricoles précédentes marquées par une sécheresse sévère et une crise géostratégique mondiale, le Maroc a vu ses chaînes d’approvisionnement perturbées, avec une flambée des prix des matières premières affectant directement le pouvoir d’achat des citoyens. Ainsi, l’exonération des droits d’importation pour les bovins domestiques, instaurée en octobre 2022 et prévue initialement jusqu’à fin 2023, a été prolongée jusqu’au 31 décembre 2024, dans une limite révisée de 120 000 têtes pour répondre à la demande croissante en viandes rouges.